La formation RSE répond aux besoins des entreprises, mais un ingénieur devrait entrer sur le marché du travail avec quelques compétences clés.
Formation RSE et ingénierie : 3 compétences clés pour le marché du travail
La formation RSE est l’outil principal des entreprises qui ont besoin de s’adapter aux évolutions de plus en plus rapides : multiplication des réglementations, complexification des normes environnementales, progrès des technologies de l’innovation durable. En intégrant le marché du travail, des connaissances en RSE sont indispensables pour un jeune ingénieur et nous allons explorer 3 compétences clés, parmi les plus recherchées par les employeurs.
La maîtrise de sujets RSE appliqués à un secteur
La formation de spécialistes autour des diverses problématiques RSE est relativement récente. La réalité actuelle, pour un très grand nombre d’entreprises, est que la formation RSE des salariés est le levier d’adaptation fondamental. Elles ont des experts en marketing, RH, finance, ingénierie… qui « connaissent » la RSE.
Néanmoins, actuellement, les employeurs recherchent en priorité une expertise dans un domaine particulier, plutôt que des professionnels multidisciplinaires de la RSE. Exemple typique : le spécialiste de la gestion des risques environnementaux.
Un autre profil convoité de nos jours est l’expert sectoriel compétent en RSE. Autrement dit, vous avez des compétences sectorielles (elles sont de plus en plus souvent acquises en formation initiale) et des connaissances en RSE qui sont propres au secteur et non généralistes.
Vous maîtrisez notamment :
· les attentes RSE des différentes parties prenantes dans le secteur,
· les réglementations et les aspects juridiques,
· les principaux risques,
· les acteurs majeurs qui influencent les stratégies RSE du secteur.
Atout supplémentaire : vous savez ce qui se pratique dans le secteur et vous pouvez même en parler, concrètement, avec des exemples d’actions RSE.
L’acquisition de solides connaissances en développement durable
Il s’agit de connaître les procédés incontournables du domaine de la RSE. Citons l’analyse de matérialité, les méthodes de calcul de l’empreinte carbone, l’éco-conception, l’analyse du cycle de vie (ACV), les normes de reporting comme la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD).
À défaut d’y avoir été spécifiquement formé, vous avez une bonne compréhension de ces bases de la RSE et vous connaissez les domaines connexes/complémentaires.
Ces domaines ont des objectifs communs à la RSE, tout en se focalisant sur d’autres aspects. Le plus important, ce sont les normes dont ils dépendent : sur le marché du travail, la demande pour des compétences en matière de conformité réglementaire ne cesse d’augmenter.
Exemples :
· QSE et RSE : norme ISO 9001, ISO 140001, ISO 26000 pour la RSE
· Gouvernance RSE : ISO 26000, Global Reporting Initiative…
· Qualité de Vie et Condition de travail (QVTC) : ISO 45001,
· Gestion de la chaîne d’approvisionnement : ISO 20400, ISO 28000…
· Éthique des affaires : ISO 37001
· Management de l’énergie : norme ISO 50001
Tous les métiers du développement durable, ou liés de près ou de loin au sujet, sont guidés par des cadres normatifs.
La soft skill incontournable en RSE pour un ingénieur
La communication fait partie des compétences clés pour tout ce qui est relatif à la RSE, qui vous mène à échanger avec une grande variété d’interlocuteurs en interne, à tous les niveaux de l’entreprise, ainsi qu’en externe pour certains postes. La demande est forte sur le marché du travail, pour des experts métiers qui savent communiquer sur les procédures RSE mises en œuvre, qui savent conseiller, persuader et fédérer leurs équipes.
Les plus cruciales des soft skills en RSE ne sont pas des qualités personnelles que l’on possède à la naissance ou jamais. Elles sont abordées en formation RSE et développement durable, notamment pour les managers qui doivent apprendre à engager leurs collaborateurs dans une stratégie RSE, ainsi que dans les formations orientées QVT.
